Les premières séances de la « Cinémathèque française de Grenoble » ont eu lieu en 1962, il y a 60 ans.
Une cinémathèque, ce sont des centaines de bobines de films, des ouvrages, des revues, des objets : des tables de montage, des projecteurs, des caméras. Ce sont aussi des femmes et des hommes, une association. Celle de la « Cinémathèque de Grenoble » a été déclarée en 1982. Bénévole depuis 30 ans, Nicolas Tixier s’est investi quand il le fallait : un coup de main à la projection, l’organisation de séances, la circulation des copies et le festival du court-métrage… Il est devenu président de l’association à partir de 2009. C’est pour le rôle déterminant qu’il a eu pendant ces treize dernières années que nous voulons le remercier.
Michel Warren a été un acteur important pour la première vie de la cinémathèque, Nicolas Tixier a construit des fondations solides pour qu’elle se renouvelle. Ses actions ont contribué à structurer les missions et à obtenir le soutien de la Ville de Grenoble, du Conseil Départemental de L’Isère, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Ministère de la Culture et du Centre national du cinéma et de l’image animée qui nous accompagnent dans nos missions de conservation et de valorisation du patrimoine cinématographique. Un des chantiers importants a été la rénovation des locaux, en 2013-2014, pour en faire un lieu ouvert sur nos collections. Architecte et chercheur, enseignant à l’école d’architecture mais aussi dans une école d’Art, Nicolas a également développé une programmation qui a marqué la vie de la cinémathèque. Le cycle Traversées urbaines représente 87 soirées de projection-conférences entre 2010 et 2017 à Grenoble et ailleurs : 70 sont accessibles en ligne et l’ensemble de ces rencontres entre urbanité et cinéphilie a fait l’objet d’un ouvrage. Ce travail sur les liens entre le cinéma et le territoire s’est enrichi avec les cartes interactives Ciné-Grenoble et Ville et cinéma.
Ainsi, la cinémathèque nous invite à découvrir ce patrimoine, existant ou disparu, des salles de cinéma grenobloises mais pas seulement puisque Ville et cinéma recense plus de 2 300 photos de façades et de salles dans plus de 407 villes du monde entier. L’implication de Jérémy Brancilhon en tant que développeur web sur la conception de ces cartes et ses compétences de gestionnaire l’ont fait élire trésorier de l’association en 2017. Il a été le garant d’une gestion rigoureuse qui a donné à la cinémathèque une stabilité nécessaire au travail de mémoire qu’elle entreprend.
Encore merci à tous les deux pour le travail réalisé et de continuer à accompagner l’association, dont l’adhésion est fondée sur le don (films, objets, livres…) pour enrichir les collections.
Le Conseil d’Administration de la Cinémathèque de Grenoble